2. Une quinzaine très spéciale
Mes premières semaines au Cambodge, deux semaines noyées dans la honte, le désespoir et la tentation de rentrer en Nouvelle-Calédonie.
"Après l'orage vient le bon temps"
« Je peux vous dire que je n'ai jamais autant compris cette expression qu'à ce moment-ci de ma vie »
Après avoir eu toutes ces épreuves depuis mon départ de France, à mon arrivée au Cambodge, mon esprit était totalement vide. J'étais effrayée, seule et clairement perdue. Cependant je tiens à remercier les personnes qui m'ont aidé et sans qui, je ne sais ce qui aurait advenus de moi. Sans ces personnes, j'aurais été renvoyés à Singapour sans savoir comment faire pour revenir au Cambodge voir pire, sans savoir comment rentrer en France tout cours.
Mes bons samaritains
Une personne au Cambodge, membre de l'ONG Choice Cambodia Organisation, a eu la gentillesse de prendre ma caution à sa charge, en attendant de résoudre mon problème avec ma banque. Ceci m'a permis de résoudre mon problème avec les autorités cambodgiennes, et donc de rester sur leur territoire.
Ma famille a été un soutient morale important pendant cette période difficile. Une personne plus précisément a tout fait pour résoudre mon problème de carte visa, avec ma banque en France. Cependant, vous vous doutez bien que je n'ai pas fait le tour du monde sans en avoir les moyens. Donc le fais de m'être retrouver dans ce genre de situation m'a fait perdre la face, je n'ai jamais eu aussi honte de ma vie.
Lorsque mes problèmes se sont résolus, j'ai bien entendu rembourser mes généreux et bons samaritains. Je suis tellement reconnaissante de l'aide qu'ils m'ont apporté.
"L'hôtel Cambodiana"
« Un peu de réconfort dans ce désastre »
J'ai particulièrement apprécié mon séjour à l'hôtel Cambodiana, la nourriture y était excellente et généreuse. Les plats m'ont particulièrement rappelé les excellents plats asiatiques que l'on peut retrouver au quartier chinois de Nouméa. Le personnel de l'hôtel était très accueillant, professionnels et disponible. La wifi était très lente et ma télévision ne fonctionnait pas. Au début j'ai été très dérangée par cela. Mais je me suis vite rendus compte qu'à ce moment précis, j'avais grandement besoin de calme pour me ressourcer, et reprendre confiance.
Après tant d'épreuves, l'hôtel Cambodiana fut pour moi un excellent refuge. La solution pour rembourser mes donateurs était simple. Je devais envoyer la somme d'argent de ma caution, à un membre de ma famille en France, par virement bancaire. Celle-ci devait m'envoyer le cash par western union, ou par la poste. J'étais confinés deux semaines sans être réellement sûre de pouvoir utiliser ma carte visa. Donc cette solution était la seule qui nous ait venus à l'esprit.
A ma sortie de confinement
Je peux enfin sortir de confinement après deux semaines à l'hôtel Cambodiana. Au programme, me rendre à un western union pour rembourser mes samaritains de leur générosité. Et vous savez quoi, aucun western union, poste ou banque n'ont acceptés de me remettre l'argent. Ma tante n'y a inséré qu'un seul de mes prénoms dans mon dossier d'envoi, et non mes trois prénoms. Il nous a donc été demandés qu'elle se rendre à nouveau à la poste en France, et y mettre mes trois prénoms. Définitivement, j'ai l'impression de jouer aux montagnes russes dans ce pays.
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